dimanche 27 avril 2008

Berlin. À tous, j’écrivais les terrasses vastes, les soleils, les jus de betteraves et les plaisanteries. L’en-tous-points-complète mythologie, vantée, jalousée et misérable...
À peu, je parlais des routes glandulaires empruntées chaque jour : les ascensions sans chaleur de l’antre coccygéal jusqu’à la sommité pinéale — yeux et ouïes dressés — ; les stations — vulgaires lorsqu’alitées au périnée, mythiques vers les gonades, seules et désirantes dès que bas-intestinales, connues et parfaites en adrénalines (couronnes rénales, obliques et fouettantes), d’une classique et insuffisante élasticité au cœur de la croix pancréatique, telles la pin-up au moment de s’allonger sur le premier corps thoracique, à sangloter lors de l’hommage au corps du cœur, telles l’archer aimé et amoureux vers les célébrations tyroïdienes, hébétées en paratyroïdie, de la subsidiaire et fatale arrogance en thymus, du sublime qui fait le succès sur les vitales hauteurs de la carotide, pour une fois impériales et pleines d’autoritaire domination lorsque perché sur la reine des glandes, ennuyeuses comme tant de mondes présents dans les montagnes mamillaires et absolument disponibles aux beautés à chérir tant qu’elles vivent encore à la dernière station, sus-nommée et pinéale.
Et je ne disais qu’à un seul et qu’une seule fois, expressément et sans intention, les traînées violettes des solitudes, saturation persistante, latex obsédant des années à venir, tonus en déclin, extrême ténuité de la perfusion, constance en flots des pensées, suintant sur la sente.

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