mercredi 4 octobre 2006

Il y a toujours le problème de la déontologie. Aristocratique ou pragmatique. C'est question de génération, de chance, de talent plus ou moins grand pour le faufilement, l'optimisme, de destin. Ce n'est jamais définitif.


Perché dans les zones les plus chaudes, sur une plate-forme qu'admirent les débutants et qu'envient encore les avancés, j'inhale, la tête très haute, sans la ronde courbure accablée et soumise des débutants craignant de se dresser vers les plafonds brûlants, l'air chaud, humide, qui vient napper, bouillant, mes nez, gorge, trachée, poumons. J'ai maintenant une bonne clientèle, prête à payer le prix pour bénéficier d'une séance avec moi.


Quelques conseils : "Soyez ethnologue", "Obéis sans trembler aux ordres de ta mère".


La dissolution arrive toujours au même moment ; cette fois-ci, je suis prêt à ne pas disparaître : qu'au moins, le secret préservé n'ait pas été vain. Nous trouverons :
une forêt moussue
un jour propice
des fées
des alcools anesthésiant la glotte
des succès assurés à venir
des vraies cordes pour de vrais étouffements
l'endroit idéal pour tester quelques nouvelles technologies
un osthéopathe, en cas de besoin
des récits aisés et délicieux
des façons d'oublier les légitimes fatigues
des cotons, des plumes, des soies.



Le messager est toujours le plus personnage le plus intéressant, le plus crucial et le plus présent. Il n'a pourtant jamais les plus beaux airs, il ne salue jamais le dernier, et ne reçoit jamais le plus d'applaudissement.


Etre quatre dans un lit ou être quatre sur une moto génèrent des situations tout à fait incomparables.

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