Urèle, faune à la bougie, chinoise à tuer gambade au creux d'une forêt-cimetière et surprend l’enterrement des poupées nues, prolonge sa danse vers le jardin des cadavres et distingue les déterrées, les poupées-ruines, les impératrices ressuscitées, puis trébuche sur l’oblat nu, le captif épileptique, le pantin au dos velu, la fillette poisseuse, l’instrument vivant du culte, la créature sylvestre, le pèlerin lesté, le macrocéphale, le jouisseur soyeux, le coupable au sourire, l’amoureux stationnaire, l’homme parvenu, les vits en éventail, l’avoué enfoutré, les viscères sensibles, l’arrondi cérémonial, l’épreuve profonde, l’hirsute perçant, le charmant réparateur, le mélomane lointain, le joli gars, la blonde à masser ; avec un retard prémédité, Urèle bondit sur le siège du règne, flatte l’empereur malheureux, comptabilise les solitudes des hauteurs puis figure la puissance du soumis, la peine érigée, le sillon séminal, le miel croqueur, les crocs du suceur, le château du plaisir. Dégringolant dans la capsule aux perruques, Urèle, poète au vers voûté, ami sans amant, amant sans ami, goinfre circonflexe, déménageur au timbre rare, plaqueur et cantatrice, lamineur enfariné crache sa liberté sèche, son angoisse tectonique, ses amies en fuite, ses pannes claires, ses décès tremblés et humecte sa méthode robuste, son parcours éclairé, son incarnation glâbre. Aux pieds d'Urèle, saupoudré et tracé : un ruisseau cautérisé, jadis un bras mort, une vie libertine, des machines à régal, des fouets de fausses fleurs, des amabilités coupantes.
Cependant, Eige, pilleuse de bougies, aspirante au maigre chant, tyran incontestable, exquise réhaussée, artiste incurvée, suce d'une paille moyenne les radiations bouleversées d'Urèle à demi ensorcellé par un caroussel vétuste...
danses
mardi 1 juillet 2008
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