Berlin. À tous, j’écrivais les terrasses vastes, les soleils, les jus de betteraves et les plaisanteries. L’en-tous-points-complète mythologie, vantée, jalousée et misérable...
À peu, je parlais des routes glandulaires empruntées chaque jour : les ascensions sans chaleur de l’antre coccygéal jusqu’à la sommité pinéale — yeux et ouïes dressés — ; les stations — vulgaires lorsqu’alitées au périnée, mythiques vers les gonades, seules et désirantes dès que bas-intestinales, connues et parfaites en adrénalines (couronnes rénales, obliques et fouettantes), d’une classique et insuffisante élasticité au cœur de la croix pancréatique, telles la pin-up au moment de s’allonger sur le premier corps thoracique, à sangloter lors de l’hommage au corps du cœur, telles l’archer aimé et amoureux vers les célébrations tyroïdienes, hébétées en paratyroïdie, de la subsidiaire et fatale arrogance en thymus, du sublime qui fait le succès sur les vitales hauteurs de la carotide, pour une fois impériales et pleines d’autoritaire domination lorsque perché sur la reine des glandes, ennuyeuses comme tant de mondes présents dans les montagnes mamillaires et absolument disponibles aux beautés à chérir tant qu’elles vivent encore à la dernière station, sus-nommée et pinéale.
Et je ne disais qu’à un seul et qu’une seule fois, expressément et sans intention, les traînées violettes des solitudes, saturation persistante, latex obsédant des années à venir, tonus en déclin, extrême ténuité de la perfusion, constance en flots des pensées, suintant sur la sente.
danses
dimanche 27 avril 2008
vendredi 11 avril 2008
tempête de neige sur veille dépareillée
(D'abord, il y avait les alvéoles sub-marines pour navires à immerger, bétonnées au dessus de la rade, hautes, grises et résonnantes, dans lesquelles danses, développements surtout, développements de berceuses, de traversées héroïques de systèmes épais, pâteux à fendre et faire fondre, de répertoires inventés, de dynasties impérialistes, écoutes de voies sages et minoritaires, riches et chauffées, obséquieuses, ébriétés subventionnées et convergences jolies de destins satinés cognaient les vitreuses voilures des nuits infréquentées, suites à balcons, à blandices et égards que ne jonchaient hélas - et malgré les appels - ni marques ni traces : juste bottes et spirulines éparpillées.)
Puis et à l'inverse, lac, monts, mottes, berges, rives, villes, digues, périls, peuples, butins, fers, airs, hôtesses, gîtes - comme tant désolés des tristes nocturnes précédentes - composèrent, enchantèrent, rythmèrent leurs métamorphoses d'effets imprévisibles, de couleurs jamais vues, d'enchaînements insolites, empruntèrent des routes neuves, édifièrent des environnements purs : blanc, opaque, tigré... et s'entendirent sur un agencement somptueux, d'abord étincelant à faire rosir les joues, puis feutré et obscur - ouate monochrome pour pensées aux galops, enfin rais concédés - adieux élégants et humides.
Alors que tel Hidenori Motooka empilant, réduisant, compressant, alignant et compulsant les façades des locomotives, une compagnie me faisait bondir de trains en trains, d'express en modernes en alpins, le village achevant de se préparer pour muer vers l'autre saison, se dépeuplant, se cachetant, concluait hilare l'hiver en en rééditant, comme par crises de fou rire, ou spasmes séniles ou torsions d'exorcisme, les caractères les plus concrets si bien que la moto des glaces m'attendant à l'issue de l'ascension dut fouler, vive et fière, des rues épaissement neigeuses que les brusques blanchissements de tous les sommets environnants (visiblement si nombreux depuis ce pic maximal et nu, rejoint chaque jour en chant et télécabine) pourtant si rudes, clairs et noirs et de tout l'azurement alentour ont encore davantage épaissi.
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Puis et à l'inverse, lac, monts, mottes, berges, rives, villes, digues, périls, peuples, butins, fers, airs, hôtesses, gîtes - comme tant désolés des tristes nocturnes précédentes - composèrent, enchantèrent, rythmèrent leurs métamorphoses d'effets imprévisibles, de couleurs jamais vues, d'enchaînements insolites, empruntèrent des routes neuves, édifièrent des environnements purs : blanc, opaque, tigré... et s'entendirent sur un agencement somptueux, d'abord étincelant à faire rosir les joues, puis feutré et obscur - ouate monochrome pour pensées aux galops, enfin rais concédés - adieux élégants et humides.
Alors que tel Hidenori Motooka empilant, réduisant, compressant, alignant et compulsant les façades des locomotives, une compagnie me faisait bondir de trains en trains, d'express en modernes en alpins, le village achevant de se préparer pour muer vers l'autre saison, se dépeuplant, se cachetant, concluait hilare l'hiver en en rééditant, comme par crises de fou rire, ou spasmes séniles ou torsions d'exorcisme, les caractères les plus concrets si bien que la moto des glaces m'attendant à l'issue de l'ascension dut fouler, vive et fière, des rues épaissement neigeuses que les brusques blanchissements de tous les sommets environnants (visiblement si nombreux depuis ce pic maximal et nu, rejoint chaque jour en chant et télécabine) pourtant si rudes, clairs et noirs et de tout l'azurement alentour ont encore davantage épaissi.
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mardi 1 avril 2008
Liguriennes
... La poésie, troisième unité de musique, prend forme. La livraison de ce navire de 92.000 tonneaux et 1275 cabines est prévue en mars prochain...
L’âpreté qu’escortent un temps les ciels hauts et impénétrables, pesant de loin sur tes regards peureux, piégés par la fausse proportion chromatique, détournés par l’anxiété d’une croissance prostituée de la couleur crainte, n’est rien. Ou n’est qu’un quart, qu’une fraction, milice débile.
Ainsi résistent les hivers.
Brûlées des pourpres, des passerelles, des capsules et des bathyscaphes, les libertés fumantes, gains calleux d'une minorité carencée contrent sans fortune les rêts dorés de tant d'entre nous.
Ainsi flottent mes pensées.
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