Un lointain qu’ouvrageraient des broderies transparentes, en formes de déserts ou de mer en voie de dessèchement, ou de ciel retenu. La chaleur des provinces de seconde zone : une coordination inachevée entre l’humidité et la température, des brumes d’hiver irlandais sur une nuit tiède de mousson glaiseuse. Le son muant : gémissements d’une sainte médiévale, blonds beuglements d’étudiants démissionnaires aux genoux tors, démonstrations divulguées de popstar en étroite posture, toutes sources s’amalgamant, s’éloignant et s’affaiblissant mutuellement, en de sourdes pulsations assonantes.
En flottaison indistincte, une figure connue, irriguée, aimée et obsédante, une lutteuse endormie matant ses concurrentes par ses cauchemars, victorieuse par son impuissance, impressionnante de pusillanimité. Ou un insecte vibrionnant de l’été, vaguement venimeux, dont ne subsiste plus que la suspension agitée de particules agencées par son vol couard, brûlant la rétine bien plus que n’échauffait son dard. Ce genre d’absence, de disparition, de modernité.
Appuyés sur ces fourches mousseuses, étonnés, experts et hésitants, des gestes ronds, moites et brutaux : d’abord, un sommeil noir, boursouflé des péripéties à venir quêtant et heurtant, puis une communion déconcentrée qu’éclairent des sentiments de supériorité et de frustration, et enfin un simulacre (de métamorphose, de métaphore, de méta-récit etc…) qu’assurent des replis pointus dont la moire des suintements recouvre les musculations effectives.
Puisque rien ne vaut de détourner ses cils de l’objet convoité, nous revoilà contorsionnés, pour l’année à venir.
danses
jeudi 4 octobre 2007
Post-azur.
Glace et fige l’heure des cinquièmes saisons
Quand ton cœur comprimé piège l’enrôlement,
Abandonne les fictions dont le fuel lent
Et polluant des étés suce l’irradiation.
En face et pire de ceux desquels l’émotion
Poussiéreuse du bas violace mal
Les agréments réglés d’un climat si fatal,
Éteins bien le cycle, chasse la dévotion.
Écrase les faits qu’un feu lâche, vrai, venteux
Brûle en tes yeux. Saute sur ce qui, curieux,
Ennuie tes artères. Nuit sur l’inédite ère,
Violemment illuminée du rêve furieux,
Gondole orangée chargée du sang nécessaire,
Ton pouls désaliéné s’égoutte enfin heureux.
Quand ton cœur comprimé piège l’enrôlement,
Abandonne les fictions dont le fuel lent
Et polluant des étés suce l’irradiation.
En face et pire de ceux desquels l’émotion
Poussiéreuse du bas violace mal
Les agréments réglés d’un climat si fatal,
Éteins bien le cycle, chasse la dévotion.
Écrase les faits qu’un feu lâche, vrai, venteux
Brûle en tes yeux. Saute sur ce qui, curieux,
Ennuie tes artères. Nuit sur l’inédite ère,
Violemment illuminée du rêve furieux,
Gondole orangée chargée du sang nécessaire,
Ton pouls désaliéné s’égoutte enfin heureux.
mercredi 3 octobre 2007
Épopée
Vélastes mollies d’urbaye endorées
Ql’ostales johies vuze fire tale
Qlajes, ouvrages, ramages distales
Mas au vésiages méhogantées
Aime. Bliures ql’émofaibles blêmes
Tl’ivailes dru murmures dru priestes
Primisse, révèle dl’aimelles mestes
Vlostées i granpes, vlostées d’idijèmes.
Au loin, rétinien vienzelles aimeuses
Limaces pulsées de mousson glaiseuse
Plusse tricoeur tringle druil-trioir.
Au luir d’éminience dlin’amoureuse
Austuile ql’uence, baize vlueuze
Méluant qlur i dlunze véritoir.
Ql’ostales johies vuze fire tale
Qlajes, ouvrages, ramages distales
Mas au vésiages méhogantées
Aime. Bliures ql’émofaibles blêmes
Tl’ivailes dru murmures dru priestes
Primisse, révèle dl’aimelles mestes
Vlostées i granpes, vlostées d’idijèmes.
Au loin, rétinien vienzelles aimeuses
Limaces pulsées de mousson glaiseuse
Plusse tricoeur tringle druil-trioir.
Au luir d’éminience dlin’amoureuse
Austuile ql’uence, baize vlueuze
Méluant qlur i dlunze véritoir.
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