J'ai tant de soucis que j'ai décidé de n'en parler qu'une fois résolus.
Je pourrai alors écrire des récits du type : " Une guêpe habitait dans mon sac, qui, bien qu'en jute, ressemble peu à un essaim. Alors que je récupérais quelques cosmétiques naturels, j'ai découvert la guêpe, vivante bien sûr mais semblant ne plus vouloir voler, marchant calmement sur le revêtement intérieur de mon sac, et certainement admirant l'environnement chatoyant (feuilles libres, poudres, portefeuilles mineurs). D'abord scandalisé, j'ai ensuite eu deux idées. Une première idée, strictement analytique, relative à l'attrait que j'ai toujours exercé sur les guêpes ; attrait si fort que même mon sac en est devenu pourvu. Des légendes racontent déjà la prédilection qu'avaient les guêpes pour ma peau lorsque j'étais enfant. Mais, moins légendaire, il y a quinze jours seulement, dans des villes d'Allemagne, j'attirais encore toutes les guêpes de la fin de l'été, énervées et agressives, tandis que les autres personnes - allemandes et non allemandes - profitaient tranquilles et tranquillement du plein air. La deuxième idée était par contre programmatique. Dès que j'en ai eu assez de me rappeler ces modestes histoires, j'ai décidé que je devais me débarasser de cette guêpe : et j'ai quand même pensé que la présence de cette guêpe randonneuse dans mon sac risquait d'attirer encore plus de guêpes autour de moi, puisque les guêpes aiment se regrouper, spécialement dans des endroits insolites. L'histoire de l'éloignement de la guêpe est en fait moins intéressante ; on connaît déjà beaucoup d'histoires de torchons et de balcons (et de vengeances de voisinage). Je n'ai eu aucune difficulté. Avez-vous vu la ruche du Parvis de Beaubourg ? "
A suivre :
La porte et le tibia radiographé (ou La clé)
Le docteur Pelouse
L'ordinateur
Un événement
...
danses
mardi 26 septembre 2006
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